jeudi 3 avril 2008

défi









Au pâle dénuement du temps l'oiseau attend l'oeil fixé sur le bleu.
Les embranchements du jour racontent un possible avenir.
Aux intersections plusieurs voies possibles et toujours le bleu happe.
Au carrefour du temps se dessine une attention qui déniche
les impostures. La densité de l'air rend l'écorce plus vulnérable.
La mue des troncs dessine des chimères.
Le vent s'échine sur la moindre poussière, égare les repères.
L'oiseau maître du jeu défie le vent défie le temps, indifférent.
Quelle insolence avant le déchirement. Quelques plumes et os
qui vont se disloquer bientôt.

1 commentaire:

L'arpenteur a dit…

Bonjour douce cousine,
ce texte court me fait froid dans le dos ...
bises