Quelqu'un a gravé
de son pied ailé
l'emprunte d'un pas
fragile
sur l'argile
sur le miroir argenté
des eaux dormantes
au crépuscule
des désirs suspendus.
Oh nuit marine!
Un goéland déchire l'espace
les ailes offertes au vent.
Quelqu'un ouvre l'espace
trace des formes
qui meurent
qui renaissent sans cesse.
Le danseur a posé
son pied sur mon coeur.
PHOTO: Le danseur Alain Alexandre
1 commentaire:
ton texte est tout simplement magnifique, et donne l'envie de l'envol
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