Boire encore
le soleil du figuier
ruisselant
le visage tendu
les yeux fermés
implorer l'astre solaire.
L'ocre des murs
rassasie encore
à profusion
mais la faille de l'ombre
déjoue l'illusion
le silence des pierres
la meurtrière murmurent
c'est un été qui s'achève
il y aura encore
un hiver à traverser
sa bise froide
figeant nos visages
auréolés
des derniers reflets dorés
des heures chaudes
et vespérales.
Photo : village Le Poët-Laval
Dimanche 4 octobre
2 commentaires:
mais l'on se sait gorgé de la chaude puissance estivale, et qu'elle nous nourira tout au long de la sombre saison.
merci de cette très belle évocation.
En agrandissant l'image on entre dans l'ombre et l'on goûte le soleil ...la bise attendra!
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