samedi 1 mai 2010

Arbres





















la candeur du poète
son regard léger posé
sur les choses
sa foi dans le verbe
révélant un feu
incandescent
sa vision
ses yeux
pénétrant le monde
le rendant nouveau



orant implorant
dans le silence spectral
des jours
Le poète va marchant
traçant une ligne frêle
vers l'infini
et pourtant brisée


Photographies de Sabrina et Roland Michaud

2 commentaires:

Bifane a dit…

Une belle façon de dépeindre un poète... Il faut l'être soi-même, à l'évidence, pour trouver ces mots-là...

mémoire du silence a dit…

Pourquoi écrivez-vous ? "Pour mieux vivre " répondait Max Jacob...

et René Char : " Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver" et cela me ramène à vos mots " Le poète va marchant
traçant une ligne frêle
vers l'infini" ...
un très beau texte ...merci