mercredi 2 juin 2010

L'autre versant


Je suis passée
sur l'autre versant
de la colline
je descends lentement
en humant le vent
en goûtant les pas
en écoutant la vie
qui bruisse

Toi tu es perdu
quelque part
étonné que l'on puisse
te retrouver
mais on ne sait
où tu es vraiment

Parfois dans mes songes
on se rejoint
sur la colline qui descend
lentement
vers l'or du soir

2 commentaires:

maria-d a dit…

l'étonnement des soirs mystiques... un bonheur toujours au rendez-vous

Bifane a dit…

Elle a toujours quelque chose d'un émerveillement, cette inspiration des poètes, quand elle s'adresse à un être aimé. On a beau ne pas savoir qui il est, ça ne compte pas : ce pourrait être n'importe qui, c'est mon père peut-être, c'est cette amie qui nous a quitté dernièrement, c'est quelqu'un qu'on va, d'un pas léger, vers le soir, retrouver sur notre chemin, le temps d'une pensée d'amour.