dimanche 7 novembre 2010

"L'adieu aux lisières"



Il reste deux ou trois choses
à dire sous le ciel, deux
ou trois seulement par quoi
les poètes comme les chevaux

les chiens perdus, les lisières
se reconnaissent _ c'est un
creux, une ride, une veilleuse
dans la nuit de l'œil, _ deux

ou trois chose à peine
qu'on peut entendre et qui
nous tiennent comme l'été
dans la langue d'avril

à la merci des marges.

Guy Goffette
L'adieu aux lisières

1 commentaire:

maria-d a dit…

Ah ! les marges tout un monde s'y abrite... parfois ce sont des portes dérobées pour éviter l'ennui...

Merci pour vos mots à la maison chère Estourelle