mercredi 20 juin 2012

Péril



Le péril n'est jamais loin, il rode il s'insinue dans les failles de nos assurances, dans le ressassement des pensées, dans le ressac  des marées déchainées. Il nous couche et nous courbe. Dans le tremblement des mots, dans nos jardins clos, nos allées bien alignées. Nos fleurs déjà penchent la tête. Il est temps d'effleurer le bleu d'une aile vive, de laver son âme à la joie vive, de mêler nos doigts attentifs au frêle vent qui nous porte et fait murmurer les blés. Nos mains sont des étoiles qui se ferment et aspirent des trous noirs de détresse, nos mains sont des étoiles qui s'ouvrent à la lumière et ruissellent de beautés à peine entrevues.

1 commentaire:

mémoire du silence a dit…

Il est temps
oui
il est temps


Beaux jours à vous chère Estourelle