dimanche 1 juillet 2012

Coquelicots

Souvenirs bruissants, incessant comme des ailes de coquelicots fines fragiles éphémères. Un éclat rouge sang éclabousse gentiment la robe claire. Dans les doigts, framboises, cerises, groseilles écrasées. Sur les lèvres des trainées d'amour saignent. Les yeux fermés, du rouge et du noir clignotent, kaléidoscope phosphénique, tableau post moderne qui disparait en un clin d’œil. Une cascade de rire, rouge gorge. Les taches impressionnistes et les coquelicots de Monet s'éloignent. On referme les yeux, bruissement de paupière, papillons d'été, papillons de velours s'envolant au vent, une estampe japonaise sur papier de soi, une lumière pourpre. Attends reste encore sur le bord du chemin à boire le rouge vin d'été, le si joli mot, coquelicot, si délicat.


1 commentaire:

mémoire du silence a dit…

Un chant rouge
écoutons écoutons
la chanson bien douce

Bel été chère