J'ai le phare à portée de main
les herbes des dunes
les pierres les coquillages
Les dunes
le sable
le sable
l'infini des vagues
une pierre
au fond des poches je n'ai pas l'océan
sa respiration son odeur
l'essentiel me manque
l'infini du ciel sur l'île
on ne s'habitue pas au manque
il est là présent
bien plié au fond de soi
parfois il se déploie
comme une lame de fond
il vous renverse
vous fait tanguer
c'est un phare
puis il se retire
comme la mer à marée basse
comme un poing serré
une pierre au fond des poches
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