Il avait fallu du courage pour accepter le corps
vieillissant, se défaisant peu à peu devant nous
Les os se déformant, la peau craquelée telle une
carte à déchiffrer, ta mémoire disloquée dans un
pays inconnu, alors je m'accrochais à tes yeux à
ton sourire. Tu étais le protecteur celui qui se
penche pour écouter l'enfant et pour lui conter
des histoires.Tu étais le consolateur. A présent
tu te penches vers l'ombre et vers la terre.Dans
l'enceinte d'une tour ton esprit était caché. je
m'accroche à tes yeux à ton sourire. Ma peine je
la porte comme un sac de charbon sur l' épaule
en attendant de retrouver l'espérance d'un ciel!
La mort est une pierre projetée sur le miroir et
les certitudes d'un quotidien machinal, tous ces
morceaux de vie que l'on cherche à recoller avec
les certitudes d'un quotidien machinal, tous ces
morceaux de vie que l'on cherche à recoller avec
fièvre dans le noir, mais qui resteront à jamais
disjoints.Il me reste de toi le "nous" celui que
nous avons construit, cette part vécue, partagée
à la croisée des chemins, où chacun est lui-même
cette joie profonde, que nul ne peut ravir, joie
d'être ensemble,joie d'être, il reste le mystère
le secret d'une personne, et cela est toi, juste
Toi
le secret d'une personne, et cela est toi, juste
Toi
2 commentaires:
garder cette part vécue en soi, à la croisée des êtres...
Ce mystère
ce secret
tout est là
essentiel
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