lundi 17 juin 2013

l'absence



                                     Il avait fallu du courage pour accepter le corps
              vieillissant, se défaisant peu à peu devant nous
              Les os se déformant, la peau craquelée telle une
              carte à déchiffrer, ta mémoire disloquée dans un
              pays inconnu, alors je m'accrochais à tes yeux à
              ton sourire. Tu étais le protecteur celui qui se
              penche pour écouter l'enfant et pour lui  conter 
              des histoires.Tu étais le consolateur. A présent
              tu te penches vers l'ombre et vers la terre.Dans  
              l'enceinte d'une tour ton esprit était caché. je
              m'accroche à tes yeux à ton sourire. Ma peine je  
              la porte comme  un sac de charbon  sur l' épaule
              en attendant de retrouver l'espérance d'un ciel!
              La mort est une pierre projetée sur le miroir et 
              les certitudes d'un quotidien machinal, tous ces
              morceaux de vie que l'on cherche à recoller avec
              fièvre dans le noir, mais qui resteront à jamais
              disjoints.Il me reste de toi le "nous" celui que
              nous avons construit, cette part vécue, partagée 
              à la croisée des chemins, où chacun est lui-même  
              cette joie profonde, que nul ne peut ravir, joie 
              d'être ensemble,joie d'être, il reste le mystère
              le secret d'une personne, et cela est toi, juste
                                   
                                    Toi    

             
          

2 commentaires:

Laura- Solange a dit…

garder cette part vécue en soi, à la croisée des êtres...

mémoire du silence a dit…

Ce mystère
ce secret
tout est là
essentiel