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vendredi 14 mars 2014
Mozart
Je ne retournerai pas
à la Roque D'Anthéron
là où la musique
rejoint le ciel
se mêle aux arbres
aux astres nocturnes
tu m'apprenais Mozart
je suivais ses pas
dans les tiens
la musique s'élevait
la nostalgie de Mozart
à la mort de son père
mais la joie aussi
l'allégresse
en ces instant de vie
éternels
entends-tu
le haut-bois qui sourit
tous ces sentiments mêlés
en plusieurs symphonies
je ne retournerai pas
à la Roque D'Anthéron
une telle harmonie
ne pourrait revenir
un souvenir aussi absolu
laisserait place
à une solitude
trop absolue
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3 commentaires:
'Ily a beaucop de souffrance ans le monde et il y a, en quantité égale, beaucoup d'enfance. Ces deux matières n'en font qu'une seule. L'esprit d'enfance est insupportable au monde. L'enfance est ce que le monde abandonne pour continuer d'être monde. Ce qu'on abandonne ne meurt pas et va, errant, sans plus connaître de repos. La douleur l'accompagne. A cette enfance insomniaque, Mozart et la pluie parlent très bien, comme il faut, à voix proche et basse, à voix de petite mère.
(...)
Pour me détacher du monde, il me suffit de porter mon attention du côté de ce qui résonne - la vérité, la pluie sur le toit d'une voiture, les mots d'amour ou les pianos de Mozart."
Christian Bobin / Mozart et la pluie
Merci infiniment Maria !
Très joli texte, et la photo est magnifique, ca fait rêver.... :)
Bonne continuation!
http://desmotsalalune.blogspot.com.es/
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