nuages noirs
si noirs
et quel avenir
pour la terre et pour l'homme
je n'y vois guère
je ressens dans mes os
ce mal être
ce vertige où l'on s'enfonce
plus de dieux auxquels espérer
plus d'idéologies
nous sortant de l'ornière
quel avenir-espérance
dans ce laminoir
qui nous lamine
je ne m'en remets pas
je reste pessimiste
j'ai laissé mes rêves
sur des feux de camp éteints
4 commentaires:
Comme parfois la terre fait silence. La vie, nos yeux au travers, les éclairs de mémoire lointains, comme un orage qui n'approchera pas...
Et quand ce sentiment s'installe...
tous les feux de camps ne sont pas éteints...
ne baisse pas toutes les armes ! on a besoin de toi!
Une étoile brille toujours aussi petite soit elle, ou aussi cachée soit elle... une toile brille toujours, parfois inaccessible mais jamais inatteignable
Une pensée positive vers vous chère Estourelle
Merci à vous! à l'espoir qui veille sous la braise!
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