vienne encore
ces heures pleines
où tu arpentais sereine
les ruelles avec lassitude
empêchant le temps
de se dérober
tu voulais partir encore
prolonger le souviens toi
le faire revivre
prolonger le voyage
mais jamais le même
et oublier la mort
te retrouver à l'ombre
du parc Savorgnan
près de la calle del ghetto vecchio
et redessiner l'aleph
le commencement
jusqu'à l'amuïssement du désir
dans le silence bleu
d'un matin parfait
un souffle léger
imperceptible
un sourire intérieur
au fond des yeux
à peine esquissé
et sur les lèvres
cette barque fragile
passant entre ciel et terre
d'un rivage à l'autre
2 commentaires:
et sur les lèvres
cet étonnant sourire
bleu planète
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