San Francesco
regarde les flots
Venise s'en va à vau-l'eau
se dit-il dans son îlot
son cloître son monastère
il observe il espère
puis se laisse couler
de son socle de pierre
dérive dans la lagune
joignant les mains
il crie povera di noi!
quel spectacle
quelle illusion
je perd pieds
je sombre je rejoins les ombres
il serre en ses mains
un minuscule oiseau
et d'un souffle de pierre
lui redonne vie
va va e portà
agli uomini il tuo canto
dí a loro la bellezza
di riflessi di Venezia
dove mi insabbiaro
con delicio
Peinture de Héri
2 commentaires:
"Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant
D'être consolé que de consoler,
D'être compris que de comprendre,
D'être aimé que d'aimer.
Parce que c'est en se donnant que l'on reçoit,
C'est en s'oubliant soi-même que l'on se retrouve soi-même,
C'est en pardonnant que l'on obtient soi-même le pardon,
C'est en mourant que l'on ressuscite à l'éternelle vie."
Saint François d'Assise
Merci Maria!
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