lorsque le vent
dans les branches du tilleul
fait un bruit de mer
lorsque la musique
de Debussy berce
le temps de douceur
alors mon âme
vogue tranquille
sur des ondes
impalpables
impalpables
où se mêlent le son l'air
la couleur pastel du ciel
des nuages légers
glissent comme des voiles
voiles de bateau
sur une mer imaginaire
des ailes d'anges me frôlent
des plumes célestes
me font dériver
des plumes célestes
me font dériver
dans cette ville océane
je reprends le chemin d'Angoulin
le varech et la vase
les embruns marins
m'envahissent
jusqu'à la nausée
un jour d'été
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire