"Alors que le chemin de fer traverse le tunnel du Saint-Gothard, Nietzsche se met alors à chanter un chant merveilleux, d'une mélodie vraiment étrange, qui n'est autre que son dernier poème intitulé
Venise...
"Accoudé au pont,
j'étais debout dans la nuit sombre
Quand, de loin, un chant vint jusqu'à moi
Des gouttes d'or ruisselaient
Sur la surface de l'eau,
Gondoles, lumière, musiques,
Tout cela flottait dans l'ivresse du
crépuscule...
...Mon âme comme un luth pincé
par une main invisible
Chantait pour elle même,
"...Mais quelqu'un l'écoutait-il ?"
D'après le livre de Frédéric Pajac
L'immense solitude PUF 1999
Dessins de Frédéric Pajac
"Finalement,personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on n'a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre" (Fédérich Nietzche)
L'immense solitude PUF 1999
Dessins de Frédéric Pajac
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