jeudi 9 mars 2017

Nietzsche à Venise



"Alors que le chemin de fer traverse le tunnel du Saint-Gothard, Nietzsche se met alors à chanter un chant merveilleux, d'une mélodie vraiment étrange, qui n'est autre que son dernier poème intitulé         


                           Venise...




"Accoudé au pont,
 j'étais debout dans la nuit sombre
 Quand, de loin, un chant vint jusqu'à moi
 Des gouttes d'or ruisselaient
 Sur la surface de l'eau,
 Gondoles, lumière, musiques,
 Tout cela flottait dans l'ivresse du 
 crépuscule...



...Mon âme comme un luth pincé 
   par une main invisible
   Chantait pour elle même,
   tremblante d'une béatitude diaprée..."





"...Mais quelqu'un l'écoutait-il ?"









"Finalement,personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on n'a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre" (Fédérich Nietzche)



D'après le livre de Frédéric Pajac
L'immense solitude PUF 1999
Dessins de Frédéric Pajac




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