J'ai serré dans mes poings le temps qui s'enfuyait,
les rêves qui s'envolaient.
J'ai souri à la vie qui restait entière
dans chaque instant de lumière, de beauté,
dans chaque chemin creux, dans chaque bois, dans chaque fleur, dans chaque matin humble, dans chaque poème, dans chaque mot
murmuré.
J'ai ouvert les mains,
je n'ai plus compté les mots,
j'ai pris ce qui venait à pleine brassée. J'ai desserré les liens.
Je fais provision de blé, de fleurs, de bonheur pour les saisons difficiles.
Le cœur est avide la grange trop petite
mais il restera bien un peu de poussière d'étoile,
pour continuer la route.
1 commentaire:
J'aime cette quiétude au delà de la fenêtre
Joyeuses Pâques à vous
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