Ils se parlent à eux-mêmes
dans un champ blanc
autour d'eux le silence
et l'absence
Ils se parlent à eux-mêmes
face au vent
croyant parler à leurs proches
ils lancent leurs voix
dans le vide
rien ne répond
Ils soliloquent
comme des fous errants
tournants dans la tourmente
ils hurlent quand la burle
les prend
Ils inventent des contes
des histoires des mythes
pour redonner vie aux morts
seul le silence
les étreints les étreints
Ils continuent l'autosuggestion
hypnotique pour ne pas perdre
leurs disparus
ça les maintient là
quelque part
nulle part
c'est un blanc
dans leur tête
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