je m'assoirai au bord du monde
je m'émerveillerai de sa magnificence
je contemplerai son immensité
je m'effrayerai de ses turbulences
de là au bord de cette rive de l'enfance
commencent les chemins de vie
de ce qu'on ne peut comprendre
de ce qui passe devant le regard
en un sortilège en trait de lumière
pourra t-on jamais retrouver
cette fenêtre du regard
animant les êtres et les choses
ce vouloir plus encore
que seulement le réel
Dessin de André
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire