l'été s'enfuit
reste une fulgurance
un éclair de feu
un rougeoiement
notre vie flèche de lumière
passant comme un rêve
une trace une trouée
partant d'un point
qu'on ne sait
vers où l'on ne sait
origine et fin
mystère du sang sur la nuit
on ne retient rien
on regarde cet éclat
une colonne d'air et de feu
qu'il nous faut beaucoup d'efforts
pour ne pas briser
1 commentaire:
" Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours ! "
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