le long de la Loire
passent des paysages nus
que devance le fleuve
impassible et tumultueux
le long des jours nus
l'hivers se resserre
le flux continu
berce les rives assoupies
le flux de la vie
se déroule à l'infini
où est ce point
qui échappe à la vue
si les mots ne peuvent
arrêter la perte
si la bonté ne peut
rendre la vue
parfois un héron
parfaitement immobile
arrête le temps
mon regard suspend
le beau mouvement du fleuve
et rejoint l'oiseau
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