Une promesse, une seule, ouvre d'une voix claire
l'épais feuillage devant la maison blanche. L'esprit
tout entier monte jusqu'à la porte, l'escalier est étroit
mais il n'est pas utile de prendre appui sur les marches.
À l'intérieur, le ciel est un plafond invisible. Le jour attend
comme un mobile suspendu, ses facettes brillent, elles
s'immobilisent parfois et tournent sur elles-mêmes
en emportant les vingt-quatre heures d'éveil et de sommeil.
Il laisse place à ce que la promesse ne connait pas: une
lumière naissante propice à l'esprit qui soudain prend chair.
Texte de Fabrice Farre, édité dans la revue Piscine, hors-série < Demain > Nov. 2021
Tableau : Pierre-Marie Ziegler
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