comme une traîne
comme une peine fleurit le soir
avant que la nuit tombe
avant que le jour succombe
des mots remontent dans le silence
inscrivent sur l'horizon
des langues dialectes
des choses secrètes
qu'on a tue qui nous tuent
qui éclairent la danse des atomes
dans le soleil couchant
en vain essaie-t-on de parler
la langue collée au palais
le mot sur le bout de la langue
un long souffle s'exhale des profondeurs
dans la fin du jour
1 commentaire:
et la nuit enveloppe
les mots
les susurre à l'oreille
endormie
Enregistrer un commentaire