que vois-tu psyché
de l'amour tu ne sais rien
qu'un bruit d'aile léger
un tremblement d'air
t'emporte dans la nuée
l'ange du désir
reflet d'illusion
et dans le miroir des songes
la beauté s'en va
le ciel se déchire
tel le soleil apparait
Apollon ravi
la belle au jardin
dans ce beau ravissement
a ouvert les yeux
l'amour s'est enfui
la belle au bois endormie
seule restera
Antonio Canova peintre et sculpteur Vénitien né le 1er octobre 1757 à Possagno et mort le 13 octobre 1822 à Venise
2 commentaires:
Mais quel est le sens propre demandent les gens devant les poèmes imagés qui sortent du bois dormant
Dormant et causant à bâtons rompus sur le dos d’un temps enfermé dans des coffrets de santal
Cent ans de solitude et même un peu plus dit le conte à mourir debout au milieu des guerres à répétition
Les gens se figurent que c’est juste une audace de poète ancien qui écrivait d’oreille à Aurélia ses prophéties apocalyptiques
Dans l’hôpital de poupées éventrées dépecées que devient l’épouvantable monde les gens un bandeau sur leurs yeux ont besoin de croire que c’est juste une mauvaise publicité
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Voici la réponse du quizz proposé par Dorio dans le commentaire précédent que je vous donne ici. J'avoue que je n'avais trouvé aucune réponse à ses énigmes...Mais je pense que c'était difficile et indétectable (sauf pour lui) mais merci à lui d'avoir apporté ces éléments poétiques à mon texte
"collage de divers passages poétiques : le coffret de santal de Charles Cros, l'hôpital de poupées qui existe réellement à Lisbonne et qui est une œuvre de Jacqueline St Jean, à bâtons rompus sur le dos du temps, un livre d'artistes fait avec Maria, Aurelia la dernière prose poétique de Nerval bien sûr, et les Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez."
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