Son cri s'élève toujours
intemporel
rebelle incandescent.
« Il y a une colère
une étrange et brusque fureur
qui grandit en traversant mon corps...
C'est le cri vers la lumière
de ceux qui sont nés pour elle
qui ont été indéfiniment exilés...
Le cri progresse sauvagement en moi,
il me déchire, il me brise
sur un sol sans devenir
me force à verser mes larmes
les plus dures. »
« Œdipe, comme le désir, ne peut mourir;
il poursuit sa route là où nos yeux trop faibles
ne peuvent le suivre,
il laisse à Antigone la charge
et le poids de la mort. » Henry Bauchau Antigone
Monologue d ' Antigone sur la route de Thèbes
Comment a t-on fait
pour survivre
à tant de tempêtes
et cette paix qui m'envahit,
assumer les tares familiales
les trous inconscients
où l'on s'abîme
comme une pierre
tombant au fond d'un puits,
le regard pourtant
se lève droit vers l'horizon,
on a tenu la barre
tenu le cap
et le sillage se dessine
inexorable
inaltérable,
chacun a lancé ses filets
parfois au hasard
à l'aveuglette
nul ne sait ce qu'il adviendra,
mais cette paix qui m'envahit
comme un soleil levant. Estourelle (écrit le 7/10/2007)
3 commentaires:
se relever
sentir la force
le regard de l'envie
et crier la vie...
Cette ligne d 'horizon pétrie d'éternité
et qui nous porte, nous élève
vers l'éternel
une belle revisite, merci
et beau dimanche
autre temps autre lieu
même danse ?
air frais de la nuit qui finit
air douillet devant le clavier
qui aspire à cette transaction secrète
la confidence de voix à oreille
la lecture d'un poème presque effacé
sur un chemin qui va se perdre
avec pour toute compagnie
sans louange et sans arme
l'inestimable paix...
Enregistrer un commentaire