je marchais dans cette ville
et je ne reconnaissais pas la ville
éventrée lacérée broyée
la nuit on aurait dit
un fantôme dormant
debout découvrant
les immeubles blafards
moi les yeux ouverts
je déambule
des plages entières
ouvertes sur le vide
je recherchais son âme
son passé en vain
et mes pas sur le trottoir
ne faisaient plus résonner
l'écho des souvenirs
sur la ville
flotte des visages figés
masques mortuaires
que je ne reconnais plus
je recherchais mon âme
mon passé perdu
au coin des rues
enfui
1 commentaire:
ce "passé perdu" qui hante grand nombres d'entre nous, ce passé enfui que l'on ne rattrape plus car il nous poursuit ... ce deuil incessant.
Un texte très émouvant et qui m'a renvoyée à "L'enfant de la haute mer"
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