lundi 12 octobre 2020

Instant d'automne


La cloche se mit à sonner, midi. "Debout sur le ventre de mon ombre, j'écoutais les coups espacés qui glissaient tranquillement sur les rayons du soleil à travers les petites feuilles menues immobiles" C'était la fin de l'été. les ombres grandissaient. je trouvais ça triste. Le froid rampant sur les pierres, insinueux, sournois, se glissait sous la peau. Je restais là malgré tout regardant l'été s'évaporer. L'ombre du ciel s'étendait menaçante, oppressante.  Une image du ciel tombant sur la terre, engloutissant tous les vivants dans l'incertitude.  Les petites feuilles vibraient encore à terre dans une lumière pâle. Quelque chose qui ne voulait pas mourir m'accompagnait.




* Phrase extraite du livre le bruit et la fureur  de William Faulkner




2 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Chanson d’automne

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.


https://www.youtube.com/watch?v=_iq43Vs8CEw

estourelle a dit…

Yé !!!