je ne sais pas quel itinéraire prendre. La route disparait au loin et m'entraine avec elle dans son resserrement infini. Le paysage qui défile me happe et me guette. Écrire c'est oublier qu'on est mortel, c'est partir en voyage sur une route qui n'existe pas dans une direction X. Tout ce qui brille attire. Un soleil levant, un lac, un étang, un coucher de soleil sur la mer. On rêve assis au bord du monde, les reflets d'un canal à Venise tout près de la main, un campanile , des mouettes tracent des lignes dans un bleu parfait. Si loin si proche.
Estourelle: 17 avril 2016
Peinture de Kandisky
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